Les Fiches Bricolage
Maçonner
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LES
FONDATIONS: La maçonnerie est très lourde. Les fondations ont donc pour utilité de prévenir l'affaissement de la construction en répartissant son poids sur le sol, et de retenir l'humidité. Pour des travaux à effectuer au jardin, optez pour des fondations superficielles, c'est-à-dire sur le sol stable et hors gel. |
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MATERIAU: Les fondations peuvent être construites en brique, mais l'on préfère plus généralement le béton. Il peut s'agir soit de béton armé, c'est à dire renforcé par une armature de treillis métallique, soit de béton damé, c'est-à-dire coulé par couches successivement damées. |
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L'EMPLACEMENT: Pour un muret, l'emplacement des fondations se détermine "à vue d'oeil". Pour construire un appentis, clouez horizontalement des planches au chant bien droit à des piquets plantés dans le sol, et ce à 1m des bords extérieurs de vos futures fondations. |
LE TERRASSEMENT: Fixez ensuite, entre ces planches, des cordes délimitant les dimensions de votre ouvrage. Pour vous assurer que cette opération est réussie, vérifiez que les diagonales de la figure obtenue soient d'égale longueur. A l'emplacement des fondations, creusez le sol sur une profondeur de 80 à 90cm. |
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LES DIMENSIONS: La largeur des fondations est un facteur très important. Elle doit être environ égale à trois fois celle du mur, c'est celle de la brique que vous utiliserez pour vos travaux. |
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LE SABLE: Déposez, au fond de la tranchée, une couche de sable de 20cm environ, et égalisez-la à la règle afin de la rendre aussi horizontale que possible. Arrosez-la ensuite au jet d'eau. Le sable ainsi tassé et plus compact vous |
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LE COFFRAGE: Montez maintenant le coffrage. Utilisez pour cela des planches de 10cm de large et 2cm d'épaisseur, que vous fixerez à des piquets. Confectionnez ensuite une armature d'acier, avec de préférence des baguettes de 4 à 5mm de diamètre, disposées dans le sens de la longueur du coffrage. |
L'ARMATURE: Placez dessus, perpendiculairement, des baguettes (longueur: environ la largeur du coffrage) distantes entre elles de 15cm, que vous fixerez aux premières avec du fil de fer. Vous pouvez poser cette armature sur de petites pierres ou des blocs de bois, pour éviter qu'elle ne touche le sol. |
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COULER LE BETON: Préparez le béton, à raison d'une part de ciment pour 2 parts de gros sable et 3 de gravier. Procédez ensuite au coulage. Durant cette opération, remuez le béton à l'aide d'un bâton, afin qu'il se répande bien dans tout le volume du coffrage et sans former de trous.
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LA DESAERATION: Dès que le béton est en place, donnez des coups de marteau vigoureux en différents endroits du coffrage, afin d'en éliminer les poches d'air. Ceci permet également de tasser la masse de béton frais. Lissez ensuite la surface à l'aide d'une spatule. Laissez durcir plusieurs jours. |
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DALLE DE FONDATION: Dans certains cas, il est possible de se passer de coffrage et de couler directement une dalle de fondation dans la tranchée. Il faut alors veiller très attentivement à ce que de la terre ne se mélange pas au béton: dans ce cas, celui-ci perdrait beaucoup de sa solidité. |
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L'ADHERENCE: L'adhérence peut être médiocre parce que les briques sont trop sèches: elles doivent être humidifiées, de préférence la veille des travaux. Leur structure peut aussi être telle qu'elles n'absorbent pas suffisamment l'eau du mortier. Dans ce cas, réduisez la proportion de chaux de votre mélange. |
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DIRECTION
: Si vous devez monter un mur épais de plus d'une brique, la solution la plus facile consiste à maçonner d'abord, de gauche à droite, la partie avant de la rangée, puis, au retour, sa partie arrière (de droite à gauche). Ceci vous évitera de devoir transporter sans cesse votre matériel. |
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L'APPAREIL VERTICAL: Dans l'appareil vertical, les rangées de briques ernent en panneresse et en boutisse. Cet appareil permet les raccordements en angle, en "T" et en croix. Les murs ainsi maçonnés ont pour épaisseur (minimale) la longueur d'une brique. |
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Construire une terrasse
EMPLACEMENT Une terrasse peut être considérée comme étant un prolongement de la maison. Tenez donc compte de la direction des vents dominants (prévoyez des pare-vent, si nécessaire) et de l'ensoleillement à chaque moment de la journée. Calculez les dimensions de la terrasse, éventuellement à l'aide d'un plan. |
APLANIR Une terrasse doit être plate et ne présenter aucune irrégularité. Ce qui n'est pas la même chose qu'un niveau horizontal. Dans ce dernier cas les eaux de pluie stagneraient sur la terrasse. Une terrasse au niveau irrégulier sera très vite endommagée. |
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INCLINAISON Une terrasse doit présenter une certaine inclinaison (1 à 2 cm/mètre) afin de faciliter l'écoulement des eaux de pluie. Son niveau le plus élevé doit rester 3 cm au moins en dessous du seuil d'une porte. Faites en sorte que l'eau s'écoule vers un puisard ou vers le jardin. |
CREUSER Délimitez l'emplacement de la future terrasse à l'aide de piquets-répères et de cordeaux. De cette façon vous évitez d'avoir à creuser plus qu'il n'est nécessaire. Creusez une fouille jusqu'à 25 cm de profondeur. Obtenez une profondeur aussi égale que possible. Eliminez les racines éventuelles. |
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HORIZONTALITE Pour respecter l'inclinaison désirée, vous devez délimiter un plan horizontal à l'aide d'un niveau à bulles et d'un chevron rectiligne ou d'un niveau à fioles. Reportez ce plan avec des piquets enfoncés à 1 m de distance. Puis dessinez la hauteur exacte de la terrasse compte tenu de l'inclinaison. |
CHAPE DE BETON Une simple dalle de béton peut servir de terrasse. Mais le béton sert plutôt de chape sur laquelle dalles ou pavés sont posés. Il est coulé dans un coffrage. Un plastic armé évite une évacuation trop rapide de la laitance par le sol. Prévoyez un joint de dilatation en polystyrène entre la maison et la terasse. |
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NETTOYAGE Une chape de béton est un bon support pour les dalles. Le béton offre une grande stabilité. Le sable, à l'opposé, peut être plus facilement emporté par les eaux de pluie. Par ailleurs, le béton ne laisse pas passer les mauvaises herbes. |
CIMENT Afin d'obtenir une bonne adhérence entre la chape et le mortier, sur lequel les dalles seront posées, il est recommandé de déposer sur le béton une fine couche de ciment, d'environ 2 mm, que l'on aura finement arrosée. Bien étendre la couche ainsi posée à l'aide d'un balai à poils durs. Attendez 4 à 5 semaines après le coulage de la chape avant d'entamer la pose des dalles. Le béton sera sec. De toute façon, nettoyez encore une fois la chape. Brossez-la et, finalement, arrosez-la. |
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LE MORTIER Vous pouvez alors déposer une couche de mortier de 2,5 à 3 cm d'épaisseur (composition: 2 quantités de ciment pour 3 de sable complétées d'une émulsion plastique). L'humidité du mortier doit être parfaite (il ne doit pas suinter lorsque vous le pressez, et pas non plus tomber en petits paquets). |
PLACEMENT DES DALLES Talochez la chape fine avant de poser les dalles et de les presser sur le mortier. Aidez-vous d'un cordeau afin de respecter la planéité et l'horizontalité. Travaillez étape par étape pour éviter que le mortier ne sèche avant de pouvoir poser les dalles. |
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DECOUPAGE Si vous êtes suffisamment prévoyant, vous vous assurez d'avoir un minimum de dalles à découper. Tracez les lignes le long desquelles vous devrez découper et équipez votre meuleuse d'angle d'un disque adapté à ce travail. L'utilisation de lunettes de sécurité est hautement conseillée. |
COLLAGE Si les dalles sont de même épaisseur, sans inégalités sur leur face de pose, et si vous travaillez sur une chape de béton parfaitement plane, alors vous pouvez opter pour le collage des dalles. Il existe des mortiers-colles spécialement préparés à cet effet. |
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CREUSER Si vous désirez placer une terrasse sans utiliser de chape de béton, vous devrez, bien sûr, creuser une fouille (dont la dimension est délimitée par des piquets). Cette dernière doit avoir une profondeur de 15 à 20 cm. Elle doit être bordée de coffrages en bois et présenter une inclinaison de 1,5 à 2 cm/mètre. |
SABLE Déposez 10 cm de sable, qui servira de support aux dalles. Répartissez-le de manière à ce qu'il dépasse la hauteur de joue des coffrages. Vous posez ensuite une couche de ciment de 2 mm pour stabiliser le sable. Enfin, ratissez avant de tasser et de talocher la surface ainsi obtenue. |
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DALLES Posez les dalles sans vous déplacer sur le lit de sable. Mettez-les directement à leur place, en partant d'une ligne droite et tout en les serrant bien les unes contre les autres. Frappez éventuellement sur leur chant jusqu'à ce qu'elles soient bien enserrées (utilisez un marteau en caoutchouc). |
DECOUPAGE Soyez judicieux et essayez de réduire au minimum votre travail de découpage. La finition des bords exige le plus souvent le découpage de plusieurs dalles. Une meuleuse d'angle permet d'en venir facilement à bout. Munissez-vous de lunettes et de gants de sécurité. |
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FINITION Une fois toutes les dalles posées, vous finissez la terrasse à l'aide de bordures. Lorsque les bords sont bien enserrés, vous tassez la terre autour de la terrasse et vous étalez du sable fin, qui devra bien pénétrer dans les joints. |
ESTHETIQUE Les pavés donnent aux terrasses un très bel aspect rustique. Il en existe plusieurs sortes, de différentes couleurs. |
DIMENSIONS Si vous utilisez les pavés à plat, vous avez besoin de moins d'éléments que si vous réalisez la terrasse en les posant sur leur chant (pour autant que ce soit possible). Le calcul du nombre requis se fait par mètre carré, et dépend bien sûr des dimensions du type de pavés de votre préférence. |
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PREPARATION Délimitez les dimensions de la terrasse et creusez la fouille (profondeur 10 à 15 cm). Dans le cas d'un sol argileux, trop mou, creusez jusqu'à 20 ou 25 cm. Faites un coffrage. Déposez une couche de sable, que vous étalez, arrosez et nivelez à la hauteur désirée. |
FRAPPER Posez les pavés bien enserrés les uns contre les autres et mettez les à niveau en frappant à l'aide d'un marteau en caoutchouc. Ne frappez pas au milieu mais aux extrémités. Lorsqu'un pavé est trop enfoncé, vous le retirez, vous ajoutez un peu de sable et vous reprenez la pose du pavé. |
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PAVAGE Vous placez les pavés rangée par rangée, selon le schéma décidé. Contrôlez régulièrement la planéité et l'horizontalité. Avant la pose de chaque rangée, étalez et nivelez le sable à la bonne hauteur. |
DECOUPAGE Les pavés doivent toujours être posés selon un ordre précis. Les joints courts ne doivent jamais se toucher. Vous devrez donc découper les pavés qui termineront les côtés de la terrasse. Utilisez à cet effet une meuleuse d'angle, équipée d'un disque de diamètre suffisamment grand. |
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Maçonner un muret
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FONDATIONS: Creusez une tranchée de 60 cm de profondeur environ et de deux fois au moins la largeur du mur. Préparez d’abord un lit de sable de 20 cm d’épaisseur. Dans un sol ferme et porteur, vous pourrez travaillez sans coffrage. Evitez que la terre ne se mélange au béton. Celui-ci perdrait de sa solidité. |
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COFFRAGE: Le coffrage vous permet de gaspiller moins de béton et d’éviter que la terre ne s’y mélange. Utilisez des planches solides et de préférence bien droites et plantez un piquet tous les 50 cm. Veillez à ce que le coffrage soit bien horizontal afin que les assises des briques le soient aussi. |
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ARMATURE: Utilisez des fers à béton de 4 à 5 mm de diamètre. Prévoyez dans le sens de longueur, deux barres sur lesquelles vous fixerez de petits morceaux d’armature tous les 50 cm avec du fil de ligature. Pour éviter que l’armature repose sur le sol, posez la sur des blocs de béton ou de briques. |
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BETON: Voici les proportions à respecter pour le mélange du béton : Pour une part de ciment (P30 ou P40, qui durcit plus vite), 2 part de gros sable et 3 parts de gravier calibré. Pour un petit mur, il est également possible d’employer des produits vendus sous forme de mélange, comme le mortier pour béton. |
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VIBRER LE BETON : Durant le coulage, plantez régulièrement un bâton dans le béton afin de boucher les trous qui pourraient se former dans la masse. Une fois le coffrage rempli, frappez-le avec un marteau pour vibrer le béton, puis lissez le dessus à la taloche et laissez durcir plusieurs jours. |
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PROFILES: Placez des piquets aux deux extrémités du futur mur. Utilisez des profilés en aluminium ou des tasseaux rabotés. Etançonnez ces profilés sur les deux côtés au moyen de tasseaux que vous fixerez avec des serre-joints ou des clous. Placez les profilés d’aplomb et indiquez-y le niveau des lits de briques. |
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TEST: A la truelle, déposez une couche de mortier sur une brique et pressez celle-ci contre une autre. Séparez les au bout d’une minute : si le mortier est également réparti sur chacune d’elles, vous pouvez commencer. L’adhérence peut être médiocre. Causes : des briques trop sèches ou trop de chaux dans le mortier. |
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PEMIERE
ASSISE : Fixez un cordeau sur les profilés. Pour la partie invisible des fondations, vous pourrez utiliser des briques moins chères. Appliquez une épaisseur de mortier supérieure à l’épaisseur du joint et griffez avec la truelle. Faites glisser la brique dans le mortier de façon à ce que celui-ci déborde. |
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HORIZONTALITE: Si vous n’êtes pas très certain de vous, contrôlez très souvent l’horizontalité de l’ouvrage dans toutes les directions. C’est d’une importance capitale pour la première assise. Frappez les briques de la pointe de la truelle pour rectifier la position et enlevez l’excédent de mortier. |
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ASSISES
SUIVANTES: Appliquez à chaque fois du mortier sur le chant de la brique précédente. Corrigez, à la truelle, la position des briques. Veillez à ce que le décalage des joints soit bien régulier pour les assises successives. Contrôlez avec le niveau à bulle et le fil à plomb que les briques ne se soient pas déplacées. N’oubliez pas, lorsque vous ajoutez une brique à,la construction, d’appliquer du mortier sur la brique précédente pour le joint montant. Vous obtiendrez un résultat plus esthétique si vos joints montants sont moins épais que les joints de lit. |
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BARRIERE
D’ETANCHEITE: Il est, dans la plupart des cas, indispensable d’intégrer au mur une barrière d’étanchéité. Il peut s’agir d’une membrane de bitume, une bavette de plomb ou un film plastique, qui sera placé sur toute la longueur du mur, sur une même hauteur, au niveau des premières assises mais au-dessus de la terre. |
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NIVEAU
SUIVANT: Avant de commencer à maçonner la deuxième assise, placez le cordeau au niveau suivant. Entamez la deuxième assise avec une brique placée transversalement. Vous obtiendrez ainsi l’aspect de l’appareillage d’une demi brique sans devoir couper les briques. |
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RANGEES
SUIVANTES: Pour les assises suivantes, conservez l’appareillage en demi brique. Contrôlez régulièrement l’aplomb et l’horizontalité de l’ouvrage. |
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FAÎTE: Lorsqu’il s’agit de balustrades ou de murets de jardin, il est important de prévoir une étanchéité sur le faîte du mur. Une assise de chant, c’est-à-dire constituée de briques posées sur leur chant, peut suffire. On trouve également dans le commerce des faîtages tout prêts. |
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ANCRAGE: Pour raccorder un mur à maçonner en angle droit à un mur existant, la règle veut que l’on maçonne une brique un rang sur deux dans l’ancien mur. Pour cela, percez l’ancien mur en prévoyant suffisamment de place pour intégrer ces nouvelles briques. |
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CREUSER: Les joints de scellement doivent être creusés de 2 cm environ, à l’aide de la truelle à joints, peu après leur mise en place. Brosser soigneusement votre ouvrage à la brosse dure. Eliminez les restes de mortier qui peuvent encore adhérer aux briques, puis mouillez le mur au jet d’eau. |
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RESTES DE MORTIER: Dans le cas où vous ne pourriez enlever ces restes, lavez le mur avec une solution d’acide chlorhydrique (une partie pour 20 parties d’eau). Appliquez cette solution à la brosse sur le mur mouillé (protégez vos yeux). Après quelques minutes, rincez le mur au jet d’eau puissant. |
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MORTIER DE REJOINTOIEMENT: Ce mortier se prépare comme celui qui a servi au scellement, mais sans chaux dans le cas des murs extérieurs. Lorsque vous ajouterez l’eau, veillez à ce qu’il demeure "sec " et granuleux au toucher. Si vous en pétrissez un peu entre vos doigts, vous ne devrez pas voir d’eau en suinter. |
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JOINTS: Déposez du mortier sur lz taloche et appliquez-la contre le joint horizontal. Remplissez d’abord l’interstice avec la truelle à joints, puis finissez le joint selon la forme que vous aurez choisie. |
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LES JOINTS MONTANTS: Pour confectionner les joints montants, prenez un peu de mortier dans la main et glissez-le dans l’interstice, de l’autre main, avec la truelle à joints. Si nécessaire, humidifier à nouveau le mur. Une fois le rejointoiement terminé, nettoyez le mur à la brosse douce pour en éliminer les restes de mortier. |
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GRANDS
BLOCS DE BETON: Les blocs de béton, ou parpaings, offrent une ernative à la brique. Il en existe de toutes les formes, mais ils sont généralement plus grands que les briques. Le travail est ainsi plus rapide, ce qui est bien sûr intéressant pour les murs de grande surface. |
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STRUCTURE: Les parpaings ont une structure creuse qui les rend faciles à saisir et à manipuler. Cette structure offre un autre avantage : il est plus facile d’y pratiquer des saignées, pour le passage des câbles électriques par exemple. |
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SAIGNEES: Il est plus aisé d’encastrer des canalisations dans des murs en parpaings. Tronçonnez pour cela deux fentes distantes de 4 cm. Il vous suffira ensuite, pour ouvrir la saignée, de frapper légèrement avec une masse la partie pré-découpée : le travail au burin et au marteau est superflu. |
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CANALISATIONS
HORIZONTALES: La prudence est recommandée avec les canalisations horizontales. Les fentes horizontales réduisent la capacité de charge du mur. Limitez-les à un minimum, et tâchez de les éviter dans les murs portant une charge élevée. |
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Paver une allée
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PAVES Le pavé constitue le matériau idéal pour la réalisation d’une allée de garage. Il s’agit de briques pleines très solides, fabriquées à partir de terre cuite ou d’un mélange à base de ciment. On reconnaît la bonne qualité d’un pavé au son clair qu’il émet lorsque l’on tape dessus. |
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TRAVAILLER
A PLAT: Une allée doit être plane, c’est-à-dire qu’elle ne doit comporter aucune inégalité. Si vous ne travaillez pas à plat, vous courez le risque de voir apparaître des dégâts relativement vite. Par contre le niveau peut souvent varier, selon que le garage se trouve plus haut ou plus bas que la rue. |
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TYPE
DE PAVES: Il existe des pavés en béton ou en terre cuite. Le mélange nuancé de deux coloris ressort encore mieux lorsque les pavés sont mouillés. |
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MOTIF
STANDARD: Les pavés peuvent être disposés de différentes manières, selon vos goûts personnels et la patience dont vous faites preuve ! Le motif standard proposé ici permet un travail plus rapide et plus économique puisqu’il limite le nombre des chutes. |
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MOTIF EN ARËTE DE
POISSON, EN CARRE: La disposition en arête de poisson est très utilisée. Cette technique consiste à disposer les pavés en diagonale, boutisse contre panneresse, dans la direction de l’allée. Une troisième possibilité, c’est la disposition en carré. Il faut former un carré avec quatre pavés. |
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HAUTEUR
PIERRAILLES: Avant de répandre les pierrailles dans la tranchée, tracez un repère en descendant de 7 cm par rapport à la ligne de référence. De cette façon, vous savez plus ou moins à quelle hauteur la couche de pierrailles doit arriver. Si vous procédez de la même façon de chaque côté, la couche de pierrailles doit suivre la pente. |
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DEVERSER
LA COUCHE DE PIERRAILLE: Déversez les pierrailles à l’aide d’une brouette et répartissez-les dans la tranchée au moyen d’un râteau . Cette couche s’avère absolument indispensable si l’on veut porter le poids conséquent des voitures. Faites en sorte que la couche de pierrailles dépasse de 2 cm le repère tracé au départ. |
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DAMAGE: Il est très important de bien damer les pierrailles avant de les recouvrir de la couche de stabilisation. Cette précaution permet d’éviter tout affaissement une fois les pavés placés. Vous pouvez damer les pierrailles à l’aide d’un rouleau de jardin, ou mieux encore vous munir d’un vibro-dameur motorisé. |
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TENDRE
DE CORDEAUX: La couche de stabilisation recouvre la couche de pierrailles et doit donc suivre la pente de l’allée. Pour ce faire, tendez les cordeaux entre les piquets se faisant face et à hauteur des repères de référence. Ces cordeaux indiquent avec précision la pente que vous avez déterminée pour votre allée. |
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SABLE/CIMENT: Pour la couche de stabilisation, vous avez besoin de sable et de ciment. Le sable du Rhin sert de couche porteuse tandis que le ciment vient durcir la couche. Le rapport ciment/sable est de 1/12. Il convient de réaliser d’abord ce mélange à sec dans une bétonneuse. |
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PARACHEVER: Seules des mains expertes parviendront à réaliser une pente lisse et parfaite du premier coup. Il faudra donc faire preuve d’un peu de patiente. S’il reste des petites fosses, remplissez-les simplement et aplanissez à nouveau à l’aide de la règle. On apprend vite. |
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ENLEVER
LES LATTES: Dès que toute la bande est parfaitement lisse et bien égale, enlevez les lattes. Remplissez les rainures tracées dans le lit de sable et lissez le tout au moyen d’une truelle. Vous pouvez dès lors commencer à disposer les pavés. |
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POSER
LES PAVES: La pose des pavés n’est pas difficile. Il suffit de les poser l’un à côté de l’autre sur la couche de stabilisation. Cela reste néanmoins un travail astreignant. Il vaut mieux travailler à deux : un qui passe les pavés, un qui les pose. N’oubliez pas de porter des gants de travail en cuir car les pavés écorchent la peau. |
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COUPER: Les pavés doivent toujours correspondre. Les petits interstices ne peuvent en aucun cas se toucher. C’est pourquoi vous devrez couper des pavés pour les côtés de l’allée. Pour ce faire, utilisez une meuleuse d’angle (&Mac198; 230 mm). Utilisez un disque au diamant pour un travail prolongé. |
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PREMIERE BANDE: Dès que la première bande de la couche de stabilisation est prête, vous pouvez y poser tous les pavés prévus. Vous pouvez marcher sur les pavés déjà posés, mais prenez la précaution d’utiliser une planche en bois de façon à répartir votre poids. |
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Les bords de l’allée sont parachevés avec des bordures qui empêchent les pavés de basculer. Pour poser ces bordures, creusez une tranchée dans laquelle vous placez les bordures tout contre les pavés. Si nécessaire, remplissez un peu la tranchée pour que la bordure arrive à la hauteur souhaitée. |
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SABLE
BLANC: Une fois l’allée terminée, les pavés doivent être damés à leur tour. Commencez par répandre du sable blanc sur toute la surface. Ce sable servira à combler les interstices entre les pavés. Avant cela, il doit d’abord servir à protéger les pavés des griffes du socle en métal vibro-dameur. |
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DAMER: Il faut absolument damer les pavés si l’on veut obtenir une surface parfaitement plane. Il est très important d’actionner le vibro-dameur uniformément. Vous éviterez ainsi les fosses et les bosses dans votre allée. |
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JOINTOYER: Pour terminer, il ne reste plus qu’à balayer le sable blanc entre les interstices. Utilisez une brosse dure. Vous pouvez éventuellement repasser l’allée avec le vibo-dameur pour que le sable se tasse bien dans les joints. Attendez une journée avant de rouler avec votre voiture dan l’allée. |
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VERIFICATION DU
NIVEAU Mettez provisoirement la baignoire en place, bien horizontale, en agissant sur ses pieds réglables. Mesurez soigneusement la distance du siphon à l'écoulement, puis enlevez à nouveau la cuve. A la scie à métaux, découpez à la longueur voulue un morceau de tuyau plastique de 40 mm de diamètre. |
RACCORDER L'ECOULEMENT L'une des extrémités de ce tuyau sera raccordée au siphon. Vous devrez donc la munir d'un raccord à visser en plastique: glissez l'écrou de plastique du raccord ainsi qu'un joint d'étanchéité en caoutchouc le long du tuyau. Pour les baignoires métalliques, un raccordement à la terre est obligatoire. |
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L'ECOULEMENT L'écoulement lui-même doit descendre selon une pente suffisante: 2 cm/mètre. Le raccordement de l'écoulement à l'égout doit être parfaitement étanche et robuste: utilisez une colle spéciale pour PVC. Positionnez les tuyaux à l'avance, car vous devrez travailler vite, et les corrections sont impossibles ! |
L'ENCADREMENT DE LA
BAIGNOIRE S'il n'existe pas encore d'encadrement pour votre baignoire, c'est le moment de le réaliser. Construisez les faces visibles ainsi que la plateforme avec, par exemple, des panneaux de particules hydrofuges, qui se vissent aisément sur un cadre de bois. Utilisez des vis à panneaux de particules. |
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LA TRAPPE DE VISITE Le siphon doit toujours rester accessible. Ménagez donc, dans le coffrage, une ouverture de 30x30 cm (convient à la plupart des carrelages). Percez aux quatre angles de l'ouverture afin de permettre le passage de la scie sauteuse. Des trappes métalliques munis de clips les maintenant en place, sont disponibles. |
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LA FIXATION DU
DORMANT Clouez sur le rebord inférieur de l'ouverture une baguette de bois qui servira de support pour la fixation du dormant. Fixez ce dernier aux chevrons, en haut à droite et en bas à gauche. Vérifiez que ses diagonales soient égales, puis vissez les deux dernières fixations. |
LA BAVETTE Une fois le dormant monté, vous pouvez enlever la baguette de soutien, et placer la bavette sous la fenêtre. Cette bavette est le plus souvent en plomb. Après avoir replacé les tuiles contre le dormant, appliquez-la fermement en place. |
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LA SOUS-TOITURE Les tuiles sont remises en place autour de la fenêtre. Elles devront parfois être raccourcies: tracez les découpes et utilisez une meuleuse d'angle. Au moment de replacer les tuiles (en partant du haut), fixez, le cas échéant, le film d'isolation autour du dormant. |
LES RACCORDEMENTS Vous devrez enfin effectuer les finitions d'étanchéité. Des raccordements en alu laqué en 'H' sont prévus pour les matériaux bombés comme les tuiles. Pour les matériaux plats, commme les ardoises, on utilise des raccordements en 'L'. Pressez-les fermement pour les emboîter, sur les dessus, le bas et le |
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LES FINITIONS
INTERIEURES L'espace entre la sous-toiture et le dormant représente un pont thermique. Il faut donc le combler à l'aide de mousse polyuréthane. Prévoyez également une isolation, s'il n'en existait pas auparavant, et un coffrage de panneaux d'aggloméré ou |
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LE MANCHON Placez un manchon ou un coude de plastique, si nécessaire adapté avec une rallonge souple, sur la buse d'évacuation. Certains modèles sont légèrement coudés en S, afin que la sortie de la cuvette et la buse d'évacuation ne soient pas en regard. Le manchon assure un raccord parfaitement étanche. |
MISE EN PLACE DE
LA CUVETTE Enfoncez maintenant, provisoirement, la sortie de la cuvette dans le manchon. Les vis de fixation au sol de l'ancienne et de la nouvelle cuvette sont parfois à la même place... si ce n'est pas le cas, posez la cuvette bien perpendiculairement au mur pour marquer l'emplacement des trous à percer sur le sol. |
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LE PERCAGE Otez maintenant la cuvette pour pouvoir percer. Dans le béton ou la maçonnerie, des chevilles de plastique spéciales seront indispensables pour assurer la bonne tenue des vis. Prévoyez des vis de 7 cm (épaisseur du carrelage incluse). Pour des planchers, des vis de 5 cm suffiront. |
PERCAGE EN BIAIS Si vous devez percer de nouveaux trous pour fixer la cuvette au sol, il se peut que vous soyez obligé de placer les vis en biais. Dans ce cas, vous devez absolument percer les deux trous selon le même angle, ou la cuvette, soumise à des pressions différentes de chaque côté, risquerait de se casser. |
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HORIZONTALITE Avec le niveau à bulles, vérifiez l'horizontalité de la cuvette. Certains WC sont fournis avec des patins de caoutchouc destinés à être placés sous le pied. L'autre méthode pour le positionnement précis de la cuvette consiste à injecter du mastic en grande quantité sous le bord du pied puis presser. |
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POMPES | ![]() |
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1.
DEBIT: C'est la quantité d'eau fournie par unité de temps. Le débit s'exprime en litres à la minute ou à l'heure. C'est une donnée importante lorsque la pompe doit alimenter plusieurs appareils en même temps. |
2.
PRESSION: Elle se mesure en Bars. Un Bar correspond à la pression exercée par une colonne d'eau de 10 mètres. Il est important de connaître la pression acceptée des appareils de la maison. La pression à l'extrémité de la conduite est dite " pression résiduelle ". |
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3.
DIFFERENCE DE NIVEAU D'EAU : La différence entre le niveau d'eau le plus bas et l'emplacement de la pompe ne doit en général pas excéder 7 mètres. Le niveau de refoulement diffère selon le type de pompe. |
4.
PRATIQUE: Beaucoup de maisons disposent d'un puits avec de l'eau souterraine ou de pluie, qui peut être très utilisable mais qui doit de toute façon être pompée à la surface. Les fidèles des méthodes rustiques peuvent opter pour une pompe à main en fonte. Moins esthétique mais plus pratique, on trouve le groupe hydrophore. Celui-ci ne pompera pas seulement l'eau en hauteur, il ajoutera également de la pression à l'eau, de façon à pouvoir par exemple alimenter les conduites d'eau dans la maison. |
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5.
ECONOMIES D'EAU : Tenter d'économiser l'eau et la consommer de manière plus rationnelle en utilisant, chaque fois que c'est possible, celle du puit ou de la citerne, offre un intérêt financier, mais aussi pour l'environnement. Une |
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1.
UTILITE DES POMPES A EAU: Une grande partie des besoins quotidiens en eau n'exige pas nécessairement la même qualité que celle de l'eau de ville potable (pour nettoyer la voiture, tirer la chasse du WC, arroser la pelouse). L'eau de ville reviendrait relativement chère. Il vaut mieux utiliser l'eau de pluie ou l'eau souterraine. Pour faire face à une inondation ou à un trop plein d'eau dans les caves, une pompe à eau convient. Il existe des pompes destinées à l'eau claire et d'autres destinées aux eaux souillées. Les pompes en général ne peuvent aspirer au-delà d'une colonne supérieure à 7 mètres. |
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2.
POMPES A MAIN: Une pompe à main doit être placée à proximité d'une citerne. La pompe en elle-même ne coüte pas cher, mais le débit est assez faible et nécessite surtout de l'huile de bras pour amener l'eau à la surface. La pompe peut également être placée à l'extérieur. Elle donne un bel effet rustique. |
3.
INSTALLER UNE POMPE A MAIN: Une pompe à main est facile à installer. Montez-la sur un support robuste. Placez une crépine au bout du tuyau d'aspiration et plongez le tuyau dans le puit. Amorcez la pompe avec de l'eau et chassez l'air du tuyau en pompant. Après quelques instants, vous pouvez commencer à pomper l'eau de la citerne. |
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4.
POMPES DE RELEVAGE : Les pompes de relevage pompent l'eau vers le haut pour la laisser ensuite simplement s'écouler sur place (il n'y a donc pas du tout de pression). On ne s'en sert donc que pour pomper l'eau d'un endroit inondé en la laissant simplement s'évacuer. On s'en sert notamment pour assécher des caves. |
5.
POMPE DE RELEVAGE: On place la pompe de relevage dans l'eau et on la branche pour amener un maximum d'eau vers la surface. On peut également placer en attente une pompe de relevage équipée d'un flotteur qui permet un déclenchement automatique de la pompe dès qu'un niveau d'eau déterminé est atteint. |
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1.
REGULATEUR DE PRESSION: Le fait de ne pas avoir de réservoir présente des avantages certains. Vous gagnez notamment une place considérable. Le désavantage est que la pompe s'enclenche et s'arrête fréquemment, c'est-à-dire à chaque demande d'eau. Cette pompe monte vite en pression. |
2.
PRINCIPE: Une conduite part du puits vers la pompe. La pompe aspire l'eau du puits vers la surface. Avec un type traditionnel, l'eau est acheminée vers un réservoir et ensuite vers le robinet via une deuxième conduite. Les nouveaux types ne nécessitent plus de réservoir. L'eau est acheminée directement vers le robinet. |
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3.
VALVE DE SECURITE: A l'entrée du groupe, on monte une valve de sécurité. Sans ce clapet, la conduite d'alimentation en eau se viderait dès l'arrêt de la pompe. Le tuyau d'aspiration ainsi que tous les raccords doivent être suffisamment étanches. La plus petite fuite contribuerait à vider la conduite. |
4.
FILTRE: Sur le clapet, il faut également prévoir un filtre. Vous pouvez soit acheter un clapet et un filtre directement combinés ou alors monter vous même le filtre. Le filtre doit purifier l'eau, de façon à ce qu'aucune saleté ou particule n'arrive dans la pompe. Il doit être nettoyé régulièrement. |
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5.
RACCORDEMENT : Afin de raccorder le tuyau d'alimentation, il existe des raccords spéciaux en PVC ou en laiton, équipés d'un côté d'un élément qui s'emboîte dans le tuyau, et de l'autre, d'un embout à pas de vis. Le raccordement peut être effectué sans colle. |
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1.
DEBIT ET PRESSION: On peut calculer soi-même le débit nécessaire. Il dépend du nombre d'appareils à alimenter ainsi que du nombre de Bars nécessaire. La distance à parcourir ainsi que les résistances que rencontre l'eau (coudes) lors de son cheminement influencent la force de propulsion. |
2.
POMPE A MOTEUR A ESSENCE: Si vous devez pomper de l'eau dans des endroits où vous ne disposez pas d'électricité, vous pouvez utiliser une pompe à moteur à essence (2 temps). Ce type d'appareil se met facilement en fonction en tirant simplement sur un câble de démarrage. Dès que le moteur démarre, il faut remplir d'eau. |
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3.
POMPE POUR VIVIER: Une pompe submersible se place juste en dessous de la surface de l'eau, avec, bien entendu, le tuyau du jet d'eau juste au-dessus. Vous pouvez installer la pompe sur un petit ïlot inondé au milieu ou au bord du vivier. Choisissez ce qui vous plaït dans la gamme des jets décoratifs. |
4.
POMPE DE FORAGE: Contrairement au groupe hydrophore, la pompe de forage est placée directement dans l'eau et l'aspire directement. On l'utilise pour refouler l'eau qui se trouve à une profondeur supérieure à 7 mètres. |
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5.
POMPE DE JARDIN: Une pompe de jardin peut être assimilée à un groupe hydrophore, à la seule différence qu'elle ne s'arrête pas automatiquement selon la pression exercée. On l'utilise pour arroser le jardin avec de l'eau de pluie ou puisée d'un vivier. |
SOUDER
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ASSEMBLER
DES METAUX : Le soudage et le brasage sont deux techniques permettant l'assemblage permanent des métaux entre eux. Voici ce qui les distingue : 1.la nature des métaux à assembler ; 2.la nature du liant ou du métal d'apport permettant l'assemblage ; 3.la température à atteindre pour réaliser l'assemblage ; 4.la résistance mécanique de l'assemblage. |
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LE
BRASAGE : Braser deux pièces métalliques (de même nature ou non) revient à les assembler entre elles au moyen d'un liant, ou métal d'apport (alliage d'argent ou de cuivre), lui-même composé d'un autre métal que les pièces à assembler, et à température de fusion moins élevée que ces dernières. |
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LA
TEMPÉRATURE : Les métaux à braser doivent pouvoir être chauffés jusqu'à la température de fusion du métal d'apport, qui doit donc leur être adapté. La température du brasage tendre (à l'étain) est de 200°C, celle du brasage fort (argent, aluminium, cuivre, laiton) varie de 600 à 900°C, selon les brasures. |
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LE
SOUDAGE : Le soudage permet d'assembler entre eux deux éléments composés d'un même métal, en les faisant fondre localement, avec ou sans métal d'apport. Si l'on emploie un métal d'apport, il est généralement d'une composition de même nature que celle des pièces à souder et fond donc simultanément. |
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LA
TEMPERATURE : Pour obtenir la température de 1500°C nécessaire à la soudure, on a besoin d'une source de chaleur atteignant 3000 à 4500°C. La plupart des métaux courants fondent sous l'action d'une telle chaleur. La fusion ainsi obtenue garantit une solidité d'assemblage très supérieure à celle du brasage. |
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LE
FER À SOUDER : Le fer à souder à panne fine, avec sa puissance, permet de petits travaux fins comme en électronique par exemple. On trouve, pour les travaux plus lourds, des becs coniques ou en forme de marteau. Ceux-ci accumulent, au bout d'un certain temps, assez de chaleur pour fondre la soudure. |
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LE
FER À SOUDER AU GAZ : Pour des réparations rapides, vous pouvez utiliser un fer à souder autonome au gaz, qui ne nécessite aucunement l'alimentation électrique. Ces fers se rechargent avec des cartouches de gaz. |
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LA
LAMPE À SOUDER : Les lampes à souder sont généralement alimentées par des cartouches jetables (à percer ou à visser) de gaz liquide (butane ou propane, utilisable jusqu?à –15 °C). Elles peuvent être équipées de becs de diverses formes : il en existe notamment un modèle destiné à faciliter le brasage des bijoux. |
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LE CHALUMEAU : Il est plus puissant que la lampe à souder et dispose d'une autonomie supérieure. Il est raccordé à de grandes bouteilles de butane ou de propane (généralement munies d'un détendeur). Son débit important lui permet d'atteindre des températures plus élevées que la lampe à souder (1500°C). |
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LES
CHALUMEAUX BI-GAZ : Ces outils consomment un mélange composé d'un gaz (butane, propane, acétylène) et d'oxygène. Un tel combustible permet d'atteindre des températures de 2800°C. Ces chalumeaux sont les outils les plus efficaces pour le brasage fort du laiton. Ils permettent également de souder. |
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LA
CAPILLARITE : Le brasage utilise le principe de la capillarité, qui est la propriété, pour un liquide, de se répandre entre deux corps solides jointifs ou seulement séparé par un jeu infime. Ce phénomène est aussi illustré par l'absorption du café par un morceau de sucre, dans lequel on voit monter le liquide. |
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LE
BRASAGE TENDRE : Le brasage tendre offre un assemblage de faible résistance mécanique, (pour connexions électriques, armatures d'abat-jour,) et étanche (conduites d'eau froide, couvertures de zinc, gouttières, plaques minces). Le métal d?apport utilisé est l'étain. |
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LE
BRASAGE FORT : Le brasage fort permet la réalisation d'assemblages plus complexes (cadres de vélo, portails), ou susceptibles de se dilater (gaz, chauffage central). On utilise pour cela des alliages à base d?argent, de cuivre ou d'aluminium. Un alliage riche en argent est plus malléable. |
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LE NETTOYAGE : Avant d'assembler deux pièces, assurez vous qu'elles sont bien ébavurées (a la lime ronde). Vous pourrez ensuite les nettoyer en les ponçant au papier abrasif fin (sur une largeur de 2 cm). Les fines rayures ainsi obtenues permettront un meilleur accrochage du métal d'apport. |
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LE
FLUX : Ne posez plus les doigts sur les pièces, ce qui nuirait à l'adhérence du métal d'apport. Appliquez, avec une brosse, de la pâte à souder sur les parties à assembler, ce qui empêchera leur oxydation lors du chauffage (sur le métal oxydé, il n'y aurait plus d'adhérence). |
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LE
MONTAGE : La capillarité ne sera possible que si les pièces se recouvrent partiellement (assemblages d'éléments superposés, en T ou en angle), ou si elles s'emboîtent (raccords de tuyaux). Lissez un espace de 0,05 à 0,15 mm entre les pièces pour faciliter l'écoulement de la brasure à l'intérieur du joint. |
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LE
CHAUFFAGE : Il faut maintenant porter l'outil – fer électrique lent ou rapide, lampe à souder ou chalumeau – à la température requise : elle se situe, dans le cas du brasage tendre, entre 90 et 450°C. Approchez le fil d'étain de la source de chaleur pour vérifier si la température est atteinte. |
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PARE-FLAMME
: Si vous devez par exemple braser des conduites situées le long d'un mur, il est conseillé de protéger ce dernier en le masquant à l'aide d'un matériau ininflammable : un pare-flamme d'amiante est généralement fort efficace. |
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L'ASSEMBLAGE : Une fois les métaux suffisamment chauffés, éloignez-en le fer ou la lampe, et appliquez le fil d'étain à la jonction des deux pièces : En fondant, ce métal se répandra dans l'interstice. Poussez la baguette jusqu'à apparition d'un anneau autour du joint. Puis écartez le fil. |
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LE
NETTOYAGE : Eliminez l'excédent de soudure à l'aide d?un chiffon propre. Ne touchez en aucun cas à la soudure avant son complet refroidissement. Le joint réalisé demeurera sujet à l'oxydation : une couche de peinture peut prévenir cet inconvénient. |
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CONSEIL
: Selon le principe de la capillarité, la soudure peut se répandre aussi bien vers le bas que vers le haut. Mais vous pourrez mieux vérifier que votre travail est achevé en obligeant la soudure à monter, ce qui permettra aussi au trop plein de s'écouler de façon visible : vous éviterez les excédents. |
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AU
CUIVRE OU A L'ARGENT Pour exécuter un brasage fort avec une brasure à base de cuivre ou d'argent, procédez de même que pour le brasage tendre : le métal en fusion se répandra entre les pièces par capillarité. Dégraissez au préalable les parties à assembler en les ponçant au papier fin, puis enduise-les de flux antioxydant. |
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LA
LAMPE À SOUDER : La flamme de la lampe à souder est produite par la combustion d'un mélange de gaz butane ou propane avec l'oxygène de l'air. Cette flamme est moins puissante que celle du chalumeau oxy-acétylénique (voir plus loin), mais la température qu'elle fournit peut atteindre 700°C. |
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LE
REGLAGE : Le réglage de la lampe à souder est on ne peut plus simple. La force de la flamme varie en fonction du débit de gaz. Puis le réglage de l'arrivée d'oxygène permet d'obtenir une flamme bleue et puissante. Une règle à retenir : une flamme molle e rouge indique un manque d'oxygène. |
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LE CHAUFFAGE : Chauffez maintenant le métal : le cuivre, jusqu'à ce qu'il devienne rouge sombre, le fer et l'acier jusqu'au rouge clair. A la différence du brasage tendre à l'étain, les éléments à assembler devront ici demeurer sous la flamme même pendant l'application de la brasure, mais pas cette dernière. |
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L'APPLICATION
DE LA BRASURE : Approchez la baguette de brasure, légèrement inclinée, sans l'exposer à la flamme. En règle générale, la quantité à appliquer est égale à une fois et demie le diamètre du tube. Dès que l'alliage s'est répandu, cessez de chauffer et laisser refroidir. Eliminez les excédents. |
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LE
PRINCIPE : Pour obtenir des assemblages encore plus résistants, on utilise un métal d'apport à base de laiton, dont le point de fusion se situe à 875°C. Ce type de brasage n'applique plus le principe de la capillarité, mais celui dit de « l'accrochage pelliculaire ». |
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LE
CHALUMEAU : Pour atteindre une température de 875°C, la lampe à souder ne sera pas suffisamment puissante. C'est pourquoi il faudra utiliser un chalumeau. Cet appareil se compose en fait de deux bouteilles, une de gaz et une d'oxygène, deux tuyaux d'alimentation et une lance. |
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LA
PREPARATION : Dégraissage et ponçage sont, ici aussi indispensables. Pour assembler des pièces dont l'épaisseur n'excède pas 4 mm, laissez entre elles une distance égale à la moitié de leur épaisseur. Les bords contigus des pièces épaisses de 4 à 10 mm devront être chanfreinés (90°) à la meuleuse d'angle. |
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LE POINTAGE : En premier lieu, les deux pièces devront être assemblées par pointage à intervalles réguliers (distance : en règle générale,20 fois l'épaisseur du métal à braser). Cette opération préalable évite que les pièces ne s'écartent sous l'action de la chaleur. |
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LE
SOUDO-BRASAGE : Tenez d'une main le chalumeau, de l'autre la baguette de métal d'apport, symétriques et inclinés chacun de 45°. Déposez un cordon régulier (ce qui peut se faire en plusieurs passes pour les pièces épaisses). Si vous devez interrompre le cordon, reprenez toujours 1 cm en arrière. |
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LE
POSTE DE SOUDURE : Les postes de soudure permettent de souder électriquement. La plupart sont alimentés par le secteur (220 V), et sont donc équipés d'un fil trois brins et d'une simple prise de terre. Les postes les plus puissants, fournissant une intensité supérieure à 140 A, sont alimentés en triphasé. |
Deux câbles sortent du poste de soudure : l'un sera relié à l'électrode, l'autre à la pince de masse, qui sera elle-même reliée à la pièce métallique à souder. Votre armoire de distribution électrique doit comporter un fusible de 16 A. |
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LE
PRINCIPE : Le type de soudure exécuté avec un poste à arc requiert une température très élevée. Cette température peut être obtenue grâce à un arc électrique, en fait un »éclair » de quelques mm de long reliant l'électrode du poste aux surfaces métalliques à assembler. |
En frottant légèrement l'extrémité de l'électrode contre le métal des pièces, on provoque un court-circuit. Celui-ci a pour résultat l'apparition d'une étincelle chauffant l'air entre les deux points de contact : c'est dans cette atmosphère très conductrice que se produit alors un arc électrique. |
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LE
PRINCIPE : Le poste de soudure MIG comporte un transformateur qui délivre, par l'intermédiaire de son câble de masse (relié par une pince à la pièce à souder) et du fil d'acier, une basse intensité. Le fil d'acier, enroulé sur une bobine placée sur le flanc de l'appareil, est transporté automatiquement. |
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Le fil d'acier n'es pas enrobé, comme c'est le cas pour l'électrode du poste à souder, mais composé d'une âme entièrement métallique. Il ne se forme donc pas de laitier (dont l'élimination demande un certain travail), mais un beau cordon bien lisse. | ||||
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Une fois enclenché le
transport du fil jusqu'à l'embout du tuyau, ouvrez le détendeur de
la bouteille d e gaz. L'appareil est maintenant prêt à fonctionner.
En fixant la pince de masse sur la pièce à souder, vous fermez le
circuit électrique : vous pouvez commencer. |
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REGLAGE
DU DEBIT D'OXYGENE Augmentez maintenant progressivement le débit d'oxygène, jusqu'à ce qu'un beau panache blanc se forme. Ce réglage doit être effectué avec précision. Un excès d'oxygène est nuisible à la qualité de la soudure. Si nécessaire, diminuez le débit d'oxygène, puis reprenez le réglage. |
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LA
ZONE DE CHAUFFE : Pour que la chaleur soit répartie au mieux sur les matériaux à souder, il est important d'utiliser la zone la plus chaude de la flamme, dite « zone réductrice » (le bout du dard). |
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LA
TENUE DU CHALUMEAU : Inclinez la lance de 42° par rapport à la ligne de soudure. Le dard, la partie la plus blanche de la flamme, effleurera les parties à souder sans les toucher. Poussez la lance vers l'avant (au contraire du travail à l'arc électrique). La température élevée fondra ensemble les bords des deux pièces. |
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LE RETOUR DE
FLAMME : Un retour de flamme pourrait avoir des conséquences très sérieuses. Si la flamme sortait de la lance avant l'embout, une explosion pourrait se produire en aval dans la lance, au niveau du détendeur ou même du capuchon de la bouteille. Un dispositif de sécurité est donc indispensable. |
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MESURES
DE SECURITE : Ne laissez pas de produits inflammables dans un local où vous utiliser chalumeau ou lampe à souder. Ne laissez pas ces appareils à la portée des enfants. Entreposez-les dans un local tempéré. Ne dirigez jamais la flamme sur des tuyaux ou bouteilles de gaz. Utilisez un pare-flamme. |
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LE
MATÉRIEL ALIMENTAIRE : Si vous voulez étamer du matériel alimentaire (une louche par exemple), n'utilisez que de l'étain pur, sans décapant incorporé. Etalez, à la brosse, une graisse spéciale. Chauffez le métal jusqu'à ébullition de la graisse, et laissez l'étain fondre dessus. Lissez-le avec un chiffon humide. |
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LE
SOLEIL : Ne travaillez jamais au soleil si vous utilisez du gaz en bouteilles, à moins de pouvoir placer celles-ci à l'ombre. Sinon, la chaleur provoquerait une surpression gênante pour votre travail. |
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LES ETAUX : Si vous utilisez un étau pour maintenir les pièces à assembler, employez également des mordaches, c'est-à-dire des pièces de plomb ou d'aluminium destinées à protéger à la fois l'étau de la flamme, et les pièces à souder des marques des mâchoires. |
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MODELE SIMPLE EN BOIS Vous pouvez réaliser un rayonnage simple en assemblant 4 tasseaux (de 45x45 par exemple) entre eux avec de la baguette ronde, en haut et en bas. Sur la hauteur intermédiaire, des tourillons fixés dans les tasseaux vous permettront de poser les tablettes. Vous pourrez également en placer sur les baguettes. |
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22.
CORNIERES METALLIQUES Les cornières métalliques perforées à assembler à l’aide d’écrous offrent une ernative intéressante. Renforcez-les au besoin avec des plaques d’angle. On utilise généralement du contreplaqué pour les étagères. Si l’ensemble ne vous paraît pas assez solide, fixez-le au mur pour éviter qu’il ne bascule. |
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23.
RAYONNAGE FIXE Si vous désirez un rayonnage assez important, il devra être bien stable. Si vous utilisez des panneaux mélaminés ou de bois massif, vous pourrez y pratiquer des encoches jusqu’à mi-largeur afin qu’ils s’assemblent parfaitement. Découpez les encoches à la scie et au ciseau à bois, ou à la défonceuse. |
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24.
SUBDIVISION Le rayonnage ne doit pas nécessairement être composé de tablettes symétriques. Vous pouvez jouer sur leur disposition, et associer des tablettes de largeurs différentes. Dessinez d’abord un plan sur lequel vous numéroterez les panneaux, puis reportez ces chiffres sur les panneaux. |
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25.
BANDE DE PLACAGE Le bois massif est suffisamment décoratif, mais si vous utilisez du mélaminé ou de l’aggloméré, les chants ne sont généralement pas esthétiques. Appliquez sur les chants des tablettes une bande de placage, à l’aide d’un fer à repasser qui fera fondre la couche thermocollante pour que la bande adhére. |
Informations
provenant des sites internet
www.brico.be , www.castorama.fr,
www.leroymerlin.fr ...